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Paul Privat
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Paul Privat
12 novembre 2006

Offrir du travail à autrui

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Offrir du travail à autrui

           Philosophie

               pour le

           21ème siècle

                         (2003)

                     12 Euros - 100 pages (port + 2,50 Euros)

            Au fond le chômage ne correspond qu'à un manque de travail offert. Chaque jour qui passe donne à la machine et à la productivité des parts toujours plus grandes. Quoiqu'on en dise, cette évolution en vient progressivement à éliminer le travail manuel et peu mécanisé. Si l'on ajoute à ceci : les nouveaux matériaux mis en œuvre, la réduction du temps de travail,  pas étonnant qu'il en soit ainsi et que le chômage demeure endémique depuis des années. Les intellectuels de gauche particulièrement, à force de nous dire que le travail répétitif était une aliénation nous ont conduit avec la droite vers la "libération de l'homme" par la productivité.

          Ce livre très modeste, propose de reprendre très lentement une fraction minimum de travail à la machine en impliquant toutes les structures : de l'Etat, des collectivités territoriales, toute la production privée, des citoyens…qui peuvent sans dommage être impliqués. Il vaut mieux enrichir intelligemment les riches pour enrichir les pauvres, c’est l’une des philosophies de ce livre.

            Ce n'est pas une remise en cause de la productivité, c'est un ajustement extrêmement fractionnaire, très, très progressif du travail manuel à travers des "Maisons du Travail Spontané". C'est aussi une réhabilitation lente, une reconnaissance du travail peu mécanisé, de la force physique, de la reconnaissance des métiers, sous certaines conditions de variabilités et de statut social.

            C'est également un tremplin, pour permettre la création d'un nouveau statut intermédiaire pour soutenir certains non-salariés aux revenus très faibles et aléatoires : petits artisans, commerçants, agriculteurs, artistes, libéraux débutants…en leur accordant parfois un mini statut complémentaire de salariés.

             Si l'on est persuadé qu'il n'y a rien à faire contre la mondialisation et la productivité, il est inutile de lire ce livre. Si l'on a des doutes, il peut être une base d’ouverture vers un autre débat. Cette réflexion repose sur des observations pratiques. Elle doit être étayée par d'autres exemples de productions comparées à la productivité par excès. C'est une observation très particulière, toute simple et je l'espère logique.

             L'intérêt de cet écrit serait de susciter des débats, des expositions. C'est ce que je souhaite, mais sans aucun soutien financier et encore moins médiatique, c'est une grande illusion. Ce n'est qu'un travail sans prétention d'observation et de propositions à poursuivre. Ce livre de 100 pages seulement est à mes yeux le plus important pour le débat sur le chômage que j'ai écrit.

    

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