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Paul Privat

Paul Privat
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Paul Privat
20 mars 2007

Qui est Paul Privat ?

          

Bienvenue chez Paul Privat

            Tous contacts :

Paul Privat  2, Rue Louis-Xavier Pascal 

    42400 SAINT-CHAMOND (France) 

Tél : 04 77 22 19 09 ( pour la France )

  (si absent laisser un message, merci)

          Avertissement

            important

En aucun cas, j’accepterai de devenir

otage de ce blog internet.

J’aime trop ma liberté pour devenir dépendant.

A 68 ans, je ne vois que peu d'intérêt à passer des

heures sur un clavier en tapant avec deux doigts,

pour tenter de répondre à des personnes

qui pourraient partager ou s'opposer à mes idées.

La seule importance

que j'attache à ce blog, c'est éventuellement

de pouvoir entrer en contact avec des personnes,

qui ayant lues une partie de ce que j'ai écrit

voudraient me contacter.                                                        

Dans ce cas,

compte tenu de mes revenus très faibles liés à ma retraite

de 1 000 Euros par mois

j'accepterai de me déplacer,

à condition que me soient payés :

mon déplacement, mon hébergement,

et quelques frais annexes.

Eventuellement,

un espace pour intervenir ou exposer

à la fois mes livres de société.

mes écrits reposent sur du

vécu et de l'expérimentation

                                                 

        1 - Une vie politique

            En 1968 j’ai 30 ans, je deviens artisan imprimeur sans rien connaître de ce métier et en empruntant tout. Une petite offset et le matériel indispensable. Nous avons alors deux enfants. Enfin ma vraie vie commence. Devenir imprimeur c’est avoir un métier magique. C’est surtout pouvoir écrire et prendre partie publiquement. L’annonce d’une déviation autoroutière nous concernant me conduit à assister aux conseils municipaux de ma commune. Je m’enflamme contre les élus que je trouve trop superficiels sur certaines questions. J’écris mes premiers tracts, j’imprime, je distribue. Je

d'aller exposer et développer mes points de vue.

passe à des petits journaux. L’écologie prend de l’ampleur. J’adhère au M.E.P (Mouvement d’Ecologie Politique). Entre 1971 et 1989 je ne quitterais plus l’écologie. Je deviens un temps, membre du Conseil National des Verts.

          J’organise des listes électorales en 1977 et 1983 pour les élections municipales de Saint-Chamond ville de 33 000 habitants. Mes scores sont très respectables, près de 9.50% des suffrages. Entre 1971 et 1988 je me présente à 11 élections comme candidat écologiste aux cantonales, législatives…souvent avec de très bons scores, mais jamais éligible.

               Pendant toute cette effervescence politique j’écris, plusieurs livres, crée la collection « Paye et tais-toi » j’imprime tout moi-même, je diffuse. Un travail considérable. Trois enfants à la maison, des revenus toujours tirés par les cheveux, (pas de doubles salaires dans le ménage) des découverts banquaires importants.
      
            J’aurais pendant toutes ces années de militantisme pu être élu à différents niveaux. Trop attaché à ma liberté j’ai tourné le dos au pouvoir malgré de réelles difficultés financières. J’avais quitté à 30 ans une situation qui m’aurait permis de devenir cadre dans l’industrie. Pour payer des découverts bancaires, j’ai refusé un poste d’élu intéressant qui s’offrait à moi, j’ai choisi de rester indépendant et de développer la poésie. C’est ainsi, que depuis 15 années j’ai multiplié sans relâche les expositions dans ce domaine.

        2 - Bonjour la poésie      stand_exterieur

            En 1991, un important tournant, enfin je m’éloigne progressivement de la révolte, je découvre la sentimentalité. Ma poésie se pose, s’étoffe, se diversifie tout en gardant ce besoin de dénoncer lorsqu’il le faut. Dix recueils de poésie écrits et imprimés par mes soins. Plus de 1000 journées d’exposition de cette poésie dans les rues, dans des salles, des dizaines de milliers de kilomètres, et toujours l’envie d’écrire : la vie, l’amitié, l’amour, la peine, la liberté….

                                     A 67 ans, illustrement  inconnu  de la  totalité 

                                                des  grands  médias.

Au moment où les expositions artisanales sont de plus en plus boudées par le public, où nombre de petits artisans d’art subissent une crise pour survivre sans précédent, je me tourne vers vous par le biais d’Internet. Un outil me dit-on ? Duquel j’entend bien ne pas devenir l’esclave. Ma liberté que j’ai su conserver pendant 35 ans ne doit pas être aliénée par un médias quel qu’il soit, aussi financièrement intéressant qu’il puisse être.

Je n’accepterai pas de passer mon temps sur un blog. Mes revenus étant trop faibles pour me disperser, je dois continuer à écrire et à développer ma poésie . Je ne veux et je ne peux pas passer mon temps à convaincre. Les personnes qui voudront mieux me connaître pourront m’inviter pour des exposés à condition de me payer mes déplacements et un peu de temps.

Je vais orienter dorénavant mon action en direction d’une nouvelle action politique qui me convienne. Je « m’ennuie », (bien que je sois extrêmement actif) dans cette société sans beaucoup de novations, sans vraiment de vision sur le très long terme, stérilisée par les pensées de gauche et de droite uniformisées. Ainsi, vous pourrez me lire, me juger pour ce que je suis. Ni un écrivain (terme à mon niveau que je trouve pédant), j’aime seulement écrire, ni un poète au sens strict, n’étant ni un littéraire, ni un puriste, mais seulement un auteur de 1,60 mètre ! Qui rêve encore de rendre la vie plus poétique, moins stressante, plus conviviale.

Mes projets 

a) Ecrire sur ce blog sur différents sujets, notamment économiques

b) Organiser des débats sur des thèmes économiques nouveaux.

c) Faire des expositions de poésie et société en étant accueilli et un peu rétribué.

d) Continuer à exprimer dans la poésie ce qui fait nos vies.

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14 novembre 2006

livres de société

ESPOIR

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EXTREM

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13 novembre 2006

L'espoir des autres

ESPOIR       

« L’Espoir des autres »

                                       (1982)

    26 Euros - 220 pages (port inclus – 3,50 Euros) 

            Ce livre a été écrit 14 années après m’être mis à mon compte comme artisan imprimeur. C’est l’auto-biograhie de notre quotidien familiale vu sous un angle économique et écologique.

            Vie économiquement très difficile dans l'artisanat avec 11 cessations d’activité en 20 ans d’artisanat ayant entraîné des remises en cause profondes de notre façon de vivre. Une longue période d'observation, d'interrogation, d'indignation, et d’action...

Un vécu fait d'expérimentation permanente en étant artisan, m'ayant conduit à beaucoup m’interroger sur  l’accusation de fraudeur que sous-entendaient à mon égard, (mais aussi à l’encontre des non-salariés en général), des amis ayant le statut de salariés. J'étais devenu un paria, alors que des salariés tentaient de me démonter qu'ils ne pouvaient pas frauder, que c'était impossible. Je relevais le défi, j'alignais les chiffres de ma propre expérience sur 10 années d'activité et je comparais mes revenus, avec ceux de même niveau d’un salarié. Comparaison éloquente  impliquant des revenus nets et bruts sur une même période d'activité. Les résultats  m'apportaient la preuve que ce n'était pas que moi, l'artisan, qui était nécessairement le bénéficiaire de cette comparaison. Globalement “L'espoir des autres” est un livre de base, d'observation et d’expérimentation.

            Ce livre va bien au-delà de ce constat, il pose la question de l’évolution de notre société en direction d’un capitalisme de masse et peut-être d’une forme de dictature du salariat sur le non salariat. C’est aussi un livre de propositions diverses. . Livre disponible en très faible quantité.

           C'est un livre que je considère comme important, sur les questions économiques qu'il peut soulever. Je serais comblé si des étudiants en économie pouvaient approfondir sur la base de thèses, certaines des approches que j'ai faites.

12 novembre 2006

Offrir du travail à autrui

           offrir_du_travail0_1_                   

Offrir du travail à autrui

           Philosophie

               pour le

           21ème siècle

                         (2003)

                     12 Euros - 100 pages (port + 2,50 Euros)

            Au fond le chômage ne correspond qu'à un manque de travail offert. Chaque jour qui passe donne à la machine et à la productivité des parts toujours plus grandes. Quoiqu'on en dise, cette évolution en vient progressivement à éliminer le travail manuel et peu mécanisé. Si l'on ajoute à ceci : les nouveaux matériaux mis en œuvre, la réduction du temps de travail,  pas étonnant qu'il en soit ainsi et que le chômage demeure endémique depuis des années. Les intellectuels de gauche particulièrement, à force de nous dire que le travail répétitif était une aliénation nous ont conduit avec la droite vers la "libération de l'homme" par la productivité.

          Ce livre très modeste, propose de reprendre très lentement une fraction minimum de travail à la machine en impliquant toutes les structures : de l'Etat, des collectivités territoriales, toute la production privée, des citoyens…qui peuvent sans dommage être impliqués. Il vaut mieux enrichir intelligemment les riches pour enrichir les pauvres, c’est l’une des philosophies de ce livre.

            Ce n'est pas une remise en cause de la productivité, c'est un ajustement extrêmement fractionnaire, très, très progressif du travail manuel à travers des "Maisons du Travail Spontané". C'est aussi une réhabilitation lente, une reconnaissance du travail peu mécanisé, de la force physique, de la reconnaissance des métiers, sous certaines conditions de variabilités et de statut social.

            C'est également un tremplin, pour permettre la création d'un nouveau statut intermédiaire pour soutenir certains non-salariés aux revenus très faibles et aléatoires : petits artisans, commerçants, agriculteurs, artistes, libéraux débutants…en leur accordant parfois un mini statut complémentaire de salariés.

             Si l'on est persuadé qu'il n'y a rien à faire contre la mondialisation et la productivité, il est inutile de lire ce livre. Si l'on a des doutes, il peut être une base d’ouverture vers un autre débat. Cette réflexion repose sur des observations pratiques. Elle doit être étayée par d'autres exemples de productions comparées à la productivité par excès. C'est une observation très particulière, toute simple et je l'espère logique.

             L'intérêt de cet écrit serait de susciter des débats, des expositions. C'est ce que je souhaite, mais sans aucun soutien financier et encore moins médiatique, c'est une grande illusion. Ce n'est qu'un travail sans prétention d'observation et de propositions à poursuivre. Ce livre de 100 pages seulement est à mes yeux le plus important pour le débat sur le chômage que j'ai écrit.

    

24 avril 2006

La déviation de Saint-Chamond (document local)

                 Un document local

La déviation de Saint-Chamond

              "les élus nos pires ennemis "

                                     (1989)

Livre au (format 297x420) manuscrit avec carte

              donnant la position des rivières

                dans la traversée de la ville

       16 Euros - 50 pages (port + 4 Euros) 

            Historique sommaire

C’est un document essentiellement local concernant plus particulièrement la Ville de Saint-Chamond dans la Loire, en France. Historiquement, un trafic croissant de circulation dans les années 1970 commençait à poser la question d’un détournement susceptible d’éloigner ce trafic de la traversée de la ville. Mr Pinay alors maire de cette ville que je saisissais au nom d’une association le G.E.P.E (groupement d’Etudes et de Protection de l’Environnement) entre 1973 et 1977 refusait de répondre à mes correspondances. Las de cette attitude quelque peu hautaine, je constituais une liste pour les élections municipales qui réalisait 9,42 % des suffrages au premier tour. Ce résultat ne permettait pas de me maintenir au second tour. Fort de ce score, la liste dite du « Futur oublié » se tournait vers la liste d’opposition socialiste et négociait le principe d’une étude souterraine de la traversée de la ville contre un contournement à ciel ouvert. Le principe en fut admis et la liste que j’avais dirigée apportait son soutien à ce àla liste socialiste qui fut élu en Mars 1977.

Mes relations s’envenimèrent très vite. Le mépris du nouveau maire socialiste prenait le pas sur la concertation. Le principe d’une étude souterraine fut enterré. Douze années d’opposition politique farouche et ininterrompue s’ensuivirent.

           Je constituais une liste pour les élections municipales de 1983 qui fit encore 9.52% des suffrages au premier tour. Je ne fus pas élu, mais la liste du « Futur Retrouvé » que j’avais conduite, par bulletin secret, accepta que je rejoigne la liste de droite RPR, pour défendre le principe de la déviation enterrée. Ainsi je devins conseiller municipal de 1983 à 1989. Le contournement à ciel ouvert fut imposé, la droite ne m’ayant pas soutenu, mais le maire socialiste perdait six ans après, soit en 1989 et presque dans le même temps la députation, (puisqu’il était député) et la mairie de Saint-Chamond.

           Le livre « Elu municipal une calamité »  illustre cette opposition du petit imprimeur à un homme politique très protégé.

Remarque importante

La déviation de Saint-Chamond n’a résolu que le problème de la traversée de cette ville. Si l’argent considérable investi avait été mis sur la A45 qui doit relier Saint-Etienne à Lyon en passant par Saint-Chamond, une part très importante du trafic de transit, plus une partie du trafic d’échange auraient été orientés sur cette autoroute. Aujourd’hui la A45 serait en service. 

En laissant pourrir la réalisation de la A45 depuis plus de 15 ans, en proposant maintenant pour la A45 un tracé surenchérissant considérablement le coût de celle-ci, les politiques dont particulièrement les élus municipaux, ont été « nos pires ennemis » Les problèmes de circulation se sont considérablement aggravés sur l’autoroute A47, sans espoir de solution avant dix ou 15 ans. Si l’on faisait les véritables coûts de tels erreurs de choix, le bilan : économique, humain, social, énergétique…serait catastrophique. Ce bilan ne sera hélas jamais fait. 

Cette déviation à ciel ouvert a été le théâtre de très nombreux accidents, d’une consommation d’énergie extrêmement importante. En attendant l’autoroute A47 pour desservir Lyon à Saint-Etienne est très souvent bloquée avec des files d’attentes pour travaux et accidents répétitifs. Et maintenant, des bouchons se forment aux entrée et sorties de la ville de Saint-Chamond.

La traversée souterraine était réalisable, mais il manquait une authentique volonté politique. Lorsque les élus se servent de leurs excès de pouvoir et qu’ils conduisent à des choix économiques ruineux, il n’est pas excessif de dire qu’ils sont dans certains cas précis « nos pires ennemis ».

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24 avril 2006

« Les Verts état sans avenir » 6 Euros - 48 pages (port inclus – 1,50 Euros)

VERTS

« Les Verts état sans avenir » 

                                  (1991)

    3 Euros - 48 pages (port + 1,50 Euros)

            En quittant les Verts, en 1990, après avoir écrit “l’Economie prisonnière des écologistes” je m'apercevais au bout de 15 années de présence que les écologistes avaient abandonnés l'essentielle de leurs orientations.

            a) L'autonomie au quotidien n'était plus guère évoquée.

            b) La notion de recyclage avait bien été récupérée par les autres partis alternativement au pouvoir    

            c) Le débat sur l'économie était resté circonscrit aux intellectuels qui se l'était approprié en campant sur des débats généralisant et en excluant le quotidien de l'économie qui régit la plupart de temps l'organisation de nos vies.

            d)  L'organisation interne des Verts n'avait jamais évolué.

           Vingt ans après, en relisant cet opuscule, je constate tristement que rien n'a changé chez les écologistes. Mêmes rivalités internes, même refus de laisser émerger durablement un leader, même cafouillis dans le nombre et la présentation des motions, même statique et tactique qu'il y a 20 ans. Pas de novation. Hélas, ce constat nous montre que l'avenir des écologistes  est derrière eux. A quoi sert-il d'avoir raison sur le devenir de la planète si ce parti reste cantonné dans un débat économique stérile, loin de la réalité économique quotidienne qui fait nos vies ?

          Le boulevard d'innovations qu'avaient les Verts devant eux s'est réduit à peau de chagrin et je ne regrette pas d'avoir quitté cette pensée pourtant intéressante, mais stérilisée par une appartenance très orientée à gauche et peu novatrice. Ainsi, je ne changerai pas grand-chose à cet écrit si j'avais à faire aujourd'hui le constat de santé des écologistes français.

24 avril 2006

L’économie prisonnière des écologistes 6 Euros - 40 pages

L’économie prisonnière des écologie

                         (1989)                   
           3
Euros - 40 pages (port+1,50 Euros)

          Cette contribution au débat pour l'écologie que j'avais écrite en 1989 devait être présentée aux journées d'été des Verts à Antipolis. Pour pouvoir intervenir il fallait avoir produit un écrit et réuni 80 signatures réparties sur le territoire national. Je répondais à ces critères. Au moment d'intervenir, je fus écarté évidemment au profit d'un polytechnicien ! Je compris à ce moment plus particulièrement que les intellectuels s'étaient appropriés le débat et que je n'avais plus rien à faire dans ce parti. Je refusais de diriger pour remplacer une commission.
      En relisant ce texte 20 ans après, je pense que ce que je proposais aurait pu apporter une évolution sur plus d'un plan dans ce parti sclérosé. Depuis cette parution rien n'a changé chez les Verts. Les motions présentées régulièrement lors des grandes réunions nationales de ce parti, comme dans la plupart des autres partis politiques, ne sont que des généralités et des vœux pieux, complètement inutiles. Les motions permettent de dégager des majorités dans la plupart des partis politiques, mais elles ne sont que du vent. C'est ainsi, qu’entre les commissions internes contrôlées la plupart du temps par des intellectuels et les motions, les débats sont tronqués et aucune nouveautés ne surgit.  J’avais voulu attirer l’attention des écologistes sur leur faiblesse d’analyse chronique à propos de l’économie que nous vivions au quotidien. Si j'avais à réécrire cet opuscule je ne changerai pas grand-chose à son contenu. J'espère qu'un jour un nouveau parti reprendra certaines des orientations que j'ai proposé. Et oui ! Il faut toujours rêver.

24 avril 2006

Elu municipal une calamité 15 Euros - 150 pages (port inclus – 2,50 Euros

  " Elu municipal une calamité "

                                      (1990)

      15 Euros - 150 pages (port +2,50 Euros)   

            Le titre de ce livre est sûrement trop provocateur. Il s'agit là du vécu et de la position de son auteur dans le cadre d’actions fortes et de quelques questions municipales débattues lors d'un conseil municipal. Il va de soi que les élus municipaux ne sont pas tous des calamités, heureusement. Beaucoup sont généreux de leur temps et de leur engagement. Il faut donc placer le titre dans son contexte.

            Ce livre met aussi l’accent sur le relief d'une presse locale pauvre, trop soumise, ne voulant et ne pouvant souvent pas déplaire aux élus majoritaires en place. Presse devenue souvent unique. Seule relai de l'information, cette presse est plus soucieuse de mettre en exergue les faits divers en  balayant les débats et le fond des questions importantes pour s'en tenir au plus superficiel possible. Cette presse locale perd au fil du temps ses lectrices et ses lecteurs fidèles qui vieillissent et disparaissent, mais mérite-elle autre chose ? Elle est aussi, étant unique, le seul refuge pour se faire connaître des minorités, mais encore faut-il plaire aux responsables d’agences qui se succèdent.

           Une présence en tant qu’élu de six années au sein d'un conseil municipal, et une attention soutenue aux conseils municipaux, pendant plus de vingt ans, me conduit aujourd’hui à être de plus en plus critique à propos de la représentation proportionnelle, que j’ai vécu et dont je doute de plus en plus de l’utilité, puisque la presse relais de fond est souvent inexistante. Que serait cette représentation avec une presse faisant de vrais dossiers ? Quel serait l’engagement réel des militants des partis politique les plus représentatifs sans cette presse relais de complaisance ? En un mot, la représentation médiatique de facilité, d’une presse locale souvent quelconque, ne freine-t-elle pas l’engagement des citoyens dans la vie politique. ? Ainsi, après avoir été un farouche partisan de la représentation proportionnelle, je doute aujourd'hui de l'intérêt de celle-ci.

24 avril 2006

Regroupements des communes « la démocratie en marche arrière » 7 Euros - 80 pages

Regroupements des communes
       « la démocratie en marche arrière »
                                     (1991)
     4 Euros - 80 pages (port + 2,00 Euros) 

            Au moment de la grande ouverture des marchés, il semble à beaucoup  aujourd’hui normal, nécessaire, voir indispensable que les regroupements de communes se développent, ceux-ci n'étant après tout que l’organisation économique localisée destinée à répondre le plus efficacement possible à la mondialisation frénétique.

               Nous voyons 15 ans après l’écriture de cet opuscule les réalisations des communautés de communes, mais aussi la part de participation financière accrue des citoyens pour ces communautés. Tous les partis politiques, des plus grands aux plus petits ont foncés dans ces regroupements appelés hier districts et devenant souvent communautés de communes ou métropoles.  Les écologistes, comme les autres auraient pu être plus réservés, plus critiques sur les tailles inhumaines de ces nouvelles structures. Il n'en a rien été.

Tous les membres  élus à l’intérieur de ces regroupements sont cooptés. Un grand cocorico dans lequel les citoyens n'ont pas leur mot à dire. "La démocratie en marche arrière" C'est avec ce sous titre que j'avais accompagné l'opuscule “Regroupement de communes”. Je ne m'étais je crois pas trop trompé au niveau de la représentation démocratique.

   Cet opuscule de 80 pages que j'avais imprimé à 500 exemplaires n'a pu être distribué, faute de moyens financiers. Qu'importe, cela n'aurait rien changé. Aujourd'hui ce livre n'apporte plus grand-chose. C'est un document, rien de plus, que je ne regrette pas d'avoir écrit et offert inutilement à 200 élus.

24 avril 2006

"Artisans –commerçants « l'Etau » 8 euros – 60 pages

"Artisans –commerçants « l'Etau

                                 (1989)

          5 Euros – 60 pages (port+1,50 Euros)

            Rédigé alors que je sortais d'une période très difficile d'activité artisanaleayant durée 20 années, je posais alors dans cet opuscule, à partir de chiffres précis lié à mon expérience et après avoir remis en cause à 11 reprises mon activité, d’artisan imprimeur, la question essentielle du décalage des règlements des charges sociales payées par les non-salariés.

            Un grand nombre de non-salariés indépendants : petits artisans, commerçants, mais aussi les libéraux... sont souvent "tenus en laisse", parfois en survie d’activité, par le jeu du décalage des charges sociales portant sur deux années antérieures.

            Tous les salariés échappent à ce type de contraintes  de charges rétroactives et ne se rendent pas compte de ce que peut représenter cette situation de décalage des charges sociales à payer, notablement aggravée en plus, quand les clients retardent le règlement de leurs factures ou bien plus grave quand ils font faillites. Nombre de petits commerçants, d'artisans ont été et sont toujours anéantis par cette façon insidieuse de réajuster dans le temps les charges sociales : URSSAF, Caisse vieillesse, Assurances maladie, sans oublier les TVA.

            Cet opuscule intègre également une large réponse à un directeur d’une caisse de prestations sociales qui me faisait un peu trop la morale sur l’équité. Une réponse qui mérite je pense d’être lue. La situation me semble-t-il n'a guère changée, aucun parti politique n'est vraiment soucieux de faire modifier cet état de fait. Un nouveau parti politique devrait s'emparer de cette question.

         Je ne regrette pas d'avoir écrit ce livre qui peut servir de base pour une réactualisation positive et qui vient en complément des observations que j’ai faite dans le livre “L’espoir des autres” concernant la fraude des non-salariés.

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